La finance est un domaine très complexe. Tout ce qui y à trait l'est tout autant, y compris la traduction. Pour traduire un texte d'une langue source vers une langue cible, les compétences linguistiques ne suffisent pas : il faut maîtriser la finance elle-même et son jargon. Cela implique l'actualité, les chiffres, les concepts… Bref, un travail de titan. Voici les 5 défis qu'il faut relever.
La bonne terminologie propre à la traduction financière
La mise au point de la terminologie adéquate constitue l'un des principaux défis à relever. Il s'agit, dans cette optique, de définir l'ensemble de désignations et des notions de la finance. Un traducteur non spécialisé aura beaucoup de mal à trouver les bons mots.
Un jargon complexe nécessitant la maîtrise du domaine
Aussi, lorsqu'il s'agit de traduire un document financier, il est essentiel de détenir les connaissances requises et de bien connaître le secteur. Le jargon de la finance est très complexe, et c'est ce qui peut constituer un défi pour le traducteur. À défaut de trouver un mot, le spécialiste doit au moins expliquer le terme concerné avec précision dans son texte.
Un champ sémantique qu'il faut maîtriser
Le professionnel peut être amené à traduire des documents sur le Web. Il peut rencontrer des termes comme "trading", "stock-options", "accounts payable", "bear market"… Bien entendu, il arrive que l'on oublie la signification d'un mot. Il est possible, dans ce cas, de consulter Internet, mais à condition de se référer à des sources fiables.
Pour "accounts payable" par exemple, ce serait une grave erreur de la traduire par "compte payant", alors que le terme renvoie vers le "compte fournisseur". En d'autres termes, c'est tout un champ sémantique qu'il faut maîtriser aussi bien dans la langue source que dans la langue cible.
Traduction financière et confidentialité
Souvent, lorsqu'il s'agit de traiter des informations financières, le spécialiste fait face à des données confidentielles. Il peut s'agir de rapports d'activité, d’un audit financier, d'un rapport annuel ou semestriel d'une banque publié en interne à l'attention des actionnaires avant d'être publiquement exposé.
Des documents sensibles
Les documents financiers contiennent des informations sensibles sur l'entreprise, surtout lorsqu'il s'agit d'une firme d'envergure régionale ou internationale. C'est pour cette raison qu'un spécialiste de la traduction financière doit se conformer à son obligation de réserve.
En effet, il va accéder à ces informations délicates dont l'exploitation malveillante peut porter préjudice à l'entreprise concernée. De ce fait, le traducteur financier doit être digne de confiance et ne jamais révéler le contenu des documents financiers traduits. La confidentialité dans la traduction financière est l'un des principaux critères recherchés par les clients. De ce fait, il est vital que le traducteur désigné soit professionnel et digne de confiance afin de préserver les secrets financiers du client.
L'exactitude et la maîtrise des chiffres
Toute la finance est basée sur les chiffres. C'est une évidence. Toutefois, ce qui est moins évident, c'est la capacité de traduire fidèlement et correctement les chiffres mentionnés dans un document financier. L'Anglais est, certes, une langue internationale, d'autant plus qu'il est souvent utilisé dans ce type de contenu. Or, lorsqu'il s'agit d'utiliser d'autres langues, comme le Chinois ou le Japonais, le système de chiffres peut varier.
L'utilisation des mots et de la ponctuation
D'un autre côté, le traducteur doit faire très attention à a href="https://www.yourwordstore.com/fr/audiovisuel/transcription">la transcription des chiffres. Là encore, tout dépend du pays et de la langue cible ! Par exemple, en Allemagne, on écrit "mille" avec un espace entre "1" et le triple 0, donnant ainsi "1 000". En revanche, si vous traduisez un document financier vers l'Italien, il faut écrire "1.000".
Nos amis Britanniques, pour leur part, écrivent "1,000" avec une virgule. Bref, cette variété d'écriture souligne l'importance de faire attention à ce que vous écrivez. La moindre erreur risque de coûter cher, très cher au client et, aussi, à vous en tant que traducteur professionnel.
Les chiffres décimaux et l'unité monétaire
Il en va de même pour les chiffres décimaux. En Français, on utilise la virgule, alors qu'en Anglais on utilise le point. Vous devez respecter ces codes pour éviter les confusions ! C'est aussi valable pour les monnaies. Si vous traduisez un document destiné à un client aux États-Unis, n'oubliez pas de placer l'unité (dollar) avant le chiffre, ce qui donne, par exemple, $100.
La contrainte du temps et les deadlines
La finance est en perpétuelle évolution. L'actualité est donc brûlante, d'autant plus qu'elle peut évoluer rapidement. Par conséquent, lorsque vous êtes amené à traduire un document donné, il est fondamental d'être au courant des dernières évolutions du secteur (bourse, cours des actions, décisions prises par les autorités compétentes, évolutions du marché monétaire…).
Le respect des deadlines
L'autre contrainte dont il faut tenir compte porte sur les deadlines imposées par les clients. Il faut absolument les respecter, surtout lorsqu'il s'agit d'un document urgent ou d'une information toute aussi urgente.
Lorsqu'il s'agit d'un rapport ou d'un audit, n'oubliez pas de mentionner la date de la rédaction du contenu. De cette façon, même s'il y a une quelconque évolution après la soumission de votre traduction, vous serez protégée d'une certaine façon. Dans tous les cas, vous devez bien vous organiser, surtout lorsqu'il s'agit de traiter de gros documents.
Une connaissance du marché financier et de ses règles
Les données financières sont de nature très complexes. Les règles du jeu diffèrent d'un pays à un autre. C'est la raison pour laquelle le traducteur financier, comme nous l'avons indiqué, doit maîtriser le domaine et connaître les réglementations en vigueur dans les pays concernés.
Cela implique également une bonne connaissance des différentes lois et législations. Par exemple, un traducteur doit savoir que le Bitcoin est interdit en Chine. Il doit aussi connaître les pays qui attirent le plus grand nombre d'investisseurs, et ceux qui en attirent le moins…
Pour relever ces défis de la traduction financière, un spécialiste doit mener un travail de titan. Il est donc recommandé de faire appel à des professionnels en la matière. N'hésitez pas à solliciter nos services et pour aller plus loin, retrouvez notre guide de la traduction financière.